• Le Conseil Général de Corse du Sud annonce...

    http://www.cg-corsedusud.fr

    Dans le cadre de la 2ème phase du PEI 

    Pour la période 2007-2013, la deuxième phase du PEI doit permettre le renforcement des « infrastructures de base nécessaires au développement de la Corse » défini comme une des toutes premières priorités du programme.
    Les travaux nécessaires pour une remise à niveau de ses infrastructures sont constitués par des aménagements de traverses de villages, des déviations d’agglomérations, des élargissements de routes ou d’ouvrages, des rectifications de tracé, voire des créations de routes nouvelles.

    Pour 2011

    La reconstruction du Pont du Liamone, sur la RD 81 est programmée pour un montant de 10 M€

     

     

    Pour 2012/2013

     

    Des travaux sur la RD 81 entre Afa et La liscia, de création de giratoires et de créneaux de dépassement sont programmés

    Etat actuel de la RD81 entre le Col de Listincone (montée et descente du col de San. Bastiano) jusqu'à la liscia est dans un état de délabrement avancé:

    La chaussée est en mauvaise état, fissures de l'enrobé, apparition de nids de poule (suite aux intempéries à répétition de ces dernières années) avec des risques important de crevaisons et sans oublier les fréquentes chutes de pierre, un axe très dangereux et non sécurisé( aucune protection en bordure de route en cas de perte de contrôle du véhicule), il a même été question à moment donné de réaliser des créneaux de dépassement sur cet axe, pour diminuer les risques liés justement aux dépassements de véhicule lent dans les zones dépourvu d'une bonne visibilité!!

    La RD81 est un des grands axes de la Corse du Sud, empruntée sur une année par un grand nombre d'automobilistes (par des Corses, qui travaillent sur Ajaccio et en saison, par les touristes)... La montée et descente du col de San Bastiano fait partie des zones les plus dangereuses de notre réseau routier insulaire. (HenryJones)

     

     

     


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  • Je pense que certains de nos élus locaux se reconnaîtront dans cet article...

    Le regard que porte, François Ollandini, sur le tourisme n'est pas seulement économique, il est éthique dans la vision, esthétique dans le style. Sévère aussi dans l'analyse...

    Médiocrité ,selon lui, de l'hôtellerie, la restauration, l'accueil... et l'environnement urbain et les routes...

     "médiocre à mes yeux ou à ceux du touriste"

     

    "Avec le tourisme, nous marchons sur la tête, nos deux mains en appui."

    "Par ma critique amusée et passionnée, en me mettant à la place du touriste, j'essaye de marcher sur mes deux pieds, et ainsi, tête redressée, défendre un tourisme d'étalement et de dépense, même si, pour cela, il faut faire, collectivement, l'inverse de ce que nous faisons."

    Il est « commandeur ». Des Arts et des Lettres, il en a l'insigne. Du tourisme, il en a la stature. François Ollandini a hérité d'une entreprise familiale, plus que centenaire, dont il a multiplié les effectifs par dix et le chiffre d'affaires par cent. Parallèlement, avec son épouse Marie-Jeanne, il a fait du lazaret qui porte leur nom, un espace de création, de liberté, d'événements artistiques, où les sculptures sont des gardiennes régénératrices de nos esprits, où les mots, de science, de poésie, de littérature ou de philosophie se mêlent aux embruns de la mer attenante qui leur confèrent une saveur saline. Et on sait que depuis la nuit des temps, le sel est un gage d'hospitalité et d'amitié. Carl Gustav Jung ne disait-il pas que le sel et l'esprit sont proches parents ?

     

    Le regard qu'il porte sur le tourisme n'est pas seulement économique, il est éthique dans la vision, esthétique dans le style. Sévère aussi dans l'analyse, comme si l'expérience, pour ne pas dire l'âge, autorisait François Ollandini à asséner ses quatre vérités avec un mélange de cynisme et d'espoir. Alors, selon la formule consacrée, suivons le guide...

    Vous jetez sur le tourisme un regard désabusé, pourquoi ?

    Désabusé, moi ? Amusé plutôt. Amusé et passionné. Avec le tourisme, nous marchons sur la tête, nos deux mains en appui. Par ma critique amusée et passionnée, en me mettant à la place du touriste, j'essaye de marcher sur mes deux pieds, et ainsi, tête redressée, défendre un tourisme d'étalement et de dépense, même si, pour cela, il faut faire, collectivement, l'inverse de ce que nous faisons.

    L'inverse, parce que tout serait médiocre à vos yeux, l'hôtellerie, la restauration, l'accueil...

    ... et l'environnement urbain et les routes... et..., lisez mon livre. Mais, médiocre à mes yeux ou à ceux du touriste ? Interrogeons-le. Sur ces points précis et d'autres. Ce qui a été fait dans les années 80 et 90 avec 20 000 questionnaires « aux frontières ». Pas avec 2 000 comme aujourd'hui, ce qui ne permet que des généralités... et des préjugés.

    Un préjugé, celui de dire que notre mentalité, notre identité même, refuserait toute notion de service ?

    Qui doit chercher l'adhésion de la population au tourisme, par ce qu'ils disent et font... sinon les élus ? Et est-ce moi qui parle de « peuple de larbins » ou de « porteurs de bagages » ? Larbins, bien sûr, que nous ne voulons pas être, et bagages, bien sûr, que nous ne voulons pas porter. Quand nos élus parlent ce langage typique de l'antitourisme, nous avons, alors, le tourisme du « malgré nous » que nous avons. Ce qui conforte la population dans l'inintérêt ou l'hostilité qu'elle porte à ce tourisme sans grand étalement et sans grande dépense touristique.

    Vous leur rendez bien la monnaie de leur pièce à ces élus que vous qualifiez de paresseux et d'inopérants et qui voient le tourisme comme un mal nécessaire...

    Un mal nécessaire, c'est la définition la plus « raciste » du tourisme que je connaisse. Un tourisme d'« immigration » non consenti. Par une telle définition, le tourisme n'est pas un péché véniel, mais mortel. À écarter ou transformer. D'où « l'excuse » et « l'éthique ». Voir le Plan (dit) de développement de la Corse de 1993, écrit en pleine stagnation touristique. Voir le livre...

    Puisqu'on parle de planification, la Corse du tourisme fonctionnerait à vos yeux comme un ancien pays du bloc de l'Est...

    La politique y est reine. L'économie, chose soumise et subalterne. Oui, comme dans l'ancien bloc de l'Est.

    On a vu ce que cela a donné. Un bel exemple aujourd'hui : le service (dit) public de transport qui ne nomme même pas ce public qu'il transporte 8 fois sur 10, et qui le transporte 7 fois sur 10 entre juin et septembre. Ce public, c'est le touriste, pas le résidant. Et c'est ce système (de monopole) qui ne marche pas à Marseille que l'on veut aujourd'hui... transporter à Toulon (et demain à Paris-Roissy ?) pour remplacer un système de concurrence qui coûte 8 fois moins cher... quand il est aidé. Et cela, au nom de l'économie. Cherchez l'erreur.

    Quelle est la part de responsabilité du touriste que vous qualifiez d'utopique et d'égocentrique et du Corse « qui n'aime pas partager » ?

    La part du touriste y est nulle. Si la Corse n'en veut pas, il va ailleurs. La part, non pas du Corse mais de la Corse, est prépondérante. Si elle en veut, qu'elle se mette à son service. En mettant dans la « masse » touristique une « masse » de qualité. Elle en tirera alors encore bien plus de richesses et d'emplois.

    Parlons-en de l'emploi. Lorsqu'on regarde les dernières statistiques sur le chômage des jeunes, on se dit que le tourisme n'est plus vraiment le moteur de l'économie...

    Pépé ne sait pas tout ! Je ne connais pas ces dernières statistiques dont vous parlez. Mais une question : quel est alors, pour les jeunes dont vous parlez, le moteur de l'économie ? Je serais curieux de le savoir...

    Comment expliquer le racisme antitouriste ?

    Le manque de qualité dans la masse explique le racisme antitouriste. Masse inerte, masse informe. Formatons-la, vivifions-la. Ce n'est pas notre « touriste » qui manque de qualité, c'est notre « tourisme ». Celui que nous faisons. Donc, a contrario, faire du tourisme de Corse ce qui a été fait des vins de Corse. Qui parle de la « masse » des vins produits en Corse ? Mais là, il y a les locomotives. Elles s'appellent AOC. Ayons les multiples AOC du tourisme, dans la transversalité du tourisme qui est à la fois public, privé et associatif.

    Vous expliquez, en gros, qu'Ajaccio est tout sauf une cité touristique...

    Capitale administrative, elle l'est. Capitale touristique, elle l'a été et ne l'est plus depuis plus de 20 ans. Cité touristique, elle l'est encore, mais mal. La qualité touristique, ça se chiffre. Voyez Biarritz, voyez Ajaccio, voyez le livre. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. La réalité, elle se révèle à travers ces chiffres, pas à travers les mots. Mais rien n'est perdu. Voulons et travaillons.

    Au final, avec un bilan aussi accablant, comment expliquer qu'une moyenne de 90 000 touristes réside en Corse chaque jour ?

    C'est en effet la « ville touristique » de Corse, l'équivalent de 90 000 touristes-permanents chaque jour. Un tiers de la population résidante. Ils viennent « malgré nous ». Ils débarquent « en masse », parce que la Corse est un pays de détente et de dépaysement. Une Corse belle, une culture forte, des Corses accueillants. Mais oui, accueillants... individuellement. C'est le collectif qui manque. Et ils débarquent, avec, par an, 80 % des 185 millions d'euros d'aides pour leur transport (dit) public et 10 millions d'aides pour leur séjour public et privé.

    Cherchez, là aussi, l'erreur.

    D'ailleurs, vous suggérez qu'au lieu de donner des subventions pour financer des bateaux vides, on devrait creuser un tunnel à Vizzavona...

    Les bateaux vides ne profitent ni aux résidants ni aux touristes, puisqu'ils restent vides. Grâce à la subvention ou à cause de la subvention, posons la question. On ne parle pas des bateaux vides de Toulon mais de ceux de Marseille, pourquoi ? La subvention non liée au passager, c'est-à-dire 8 fois sur 10 au touriste, profite aux compagnies subventionnées pour leur mauvaise gestion, et qui sont et seront d'autant plus subventionnées qu'elles géreront plus mal. Le tunnel de Vizzavona, lui, profiterait aux touristes... et encore plus aux résidants. Pour une troisième fois, cherchez l'erreur.

    Vous qui jouez un rôle éminent dans la vie culturelle, vous ne vous dites pas, finalement, que vous avez en partie raté votre vie ?

    J'aurais pu avoir une autre vie en effet. Mais dans ma vie professionnelle, n'ai-je pas montré en étant, à ma manière, l'un des « hérauts » du tourisme, que le tourisme d'étalement et de dépense, ça pouvait et ça peut marcher en Corse ? D'autres comme moi l'ont fait. Faisons-le collectivement. Avec nos élus pour donner le cadre... et l'envie.

    Propos recueillis par Jean-Marc Raffaelli - Copyright Corse Matin - Publié le mardi 23 novembre 2010

     


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  • Mr Simon Renucci, Député-Maire D'ajaccio, a répondu à mes questions sur Facebook...

    La Halle aux sports de Stiletto

     

      

    Pourriez-vous nous informer sur les avancées des grands chantiers, en projet ou en cours, tel que la halle des sports du Stiletto, La future pénétrante Nord-Est d'Ajaccio, le futur hôpital d'Ajaccio, le tramway de St Joseph à la résidence des Crêtes (route des Sanguinaires) , les futurs parkings du centre ville, etc...

    SR Votre question aborde de très nombreux domaines de l'action de la Ville, mais je crois que vous vous demandez surtout quelle est mon ambition pour Ajaccio et quels moyens sont mis en ouvre pour préparer l'avenir. Mon ambition se résume au... nom que portait la liste que j'ai eu l'honneur de conduire aux municipales en 2008 : Ajaccio Capitale. Pour cela, nous réalisons les grands équipements nécessaires. Pour ne parler que des sujets que vous évoquez : les travaux de la halle des sports ont commencé et les appels à projet pour la réalisation des parkings en centre ville seront bientôt lancés car nous avons achevé les études préalables et la consultation du public.


    Confirmez-vous le projet de la CCI , à savoir, le port de fret transféré à Saint-Joseph, la politique de la ville en matière de logement (combien de logement d'ici 5 à 10 ans)et en matière économique.

    SR Pour le reste, la Ville travaille avec ses partenaires. Avec la CAPA pour le logement social (avec du concret : la réalisation du PLH, la mise en place d'un fonds d'intervention foncière sans attendre le futur établissement public promis par l'Etat), avec la CTC pour l'amélioration du réseau routier ajaccien (un dossier guère prioritaire jusque récemment), avec la CCI pour le réaménagement du port. Mais ce ne sont pas les seules actions que nous menons ensemble ni les seuls grands projets en cours. Il y a aussi l'Opération Grand Site avec le Conseil général, le projet des Cannes et des Salines avec l'ANRU, les projets européens (Concerto)*.

    Coupes transversales du projet de parking du Marconajo

    Ne pensez-vous pas que la ville d'Ajaccio et la région devrait investir d'avantage dans des infrastructures dédiées à l'industrie et ainsi encourager l'investissement dansce secteur créateur d'emplois et pourquoi ne pas faire de la corse une plate forme logistique et stratégique en Méditerranée

    SR Nous mobilisons toutes les ressources nécessaires à la réalisation de notre objectif d'une Ville plus dynamique et plus prospère, plus créative et plus solidaire, avec des services publics renforcés, une qualité de vie améliorée, un environnement et un patrimoine préservés et une plus grande ouverture sur le monde. »

    *« Concerto » vise la mise en oeuvre d'actions de développement durable tendant à réduire l'émission de CO2 et la consommation d'énergie et l'utilisation d'énergies renouvelables dans les Programmes de Renouvellement Urbain (PRU).

     

    Construction de la Halle des Sports du Stiletto

    C’est un projet emblématique de l’expansion urbaine vers l’est de la Cité Impériale, ainsi que de la volonté de la Municipalité de doter la capitale régionale d’équipements structurants aptes à assurer son rayonnement et à permettre son épanouissement. La Halle des Sports est édifiée sur un terrain de 6 hectares, acquis par la Ville en 2003 pour un montant de 1,8 M€, dans le secteur stratégique du Stiletto. En plus de la Halle des Sports, ce terrain permet la réalisation d’un collège (projet CTC) et d’une déchetterie (projet CAPA). La Halle des Sports a pour vocation première de développer la pratique du sport de haut niveau, mais répond aussi aux besoins du sport scolaire et amateur. Elle rendra possible l’accueil en toute saison de spectacles et manifestations d’envergure dans le Pays Ajaccien grâce à sa jauge de 3000 spectateurs en configuration optimale. Le montant total de l’opération est de 11.509.500 € TTC (soit 10.553.744 € HT), dont 960.000 € HT pour la maîtrise d’œuvre et 9.593.744 € HT pour les travaux, répartis comme suit entre les différents partenaires : 

    Etat 4.796.872,00 € HT Soit 45,45 % 
    CTC 3.203.373,00 € HT Soit 30,35 % 
    CNDS 576.000,00 € HT Soit 5,46 % 
    Ville 1.977.499,00 € HT Soit 18,74 % 

    La participation de la Ville s’établira donc à 2.933.255,00 € TTC principalement ventilée sur les exercices budgétaires 2010, 2011 et 2012. Les travaux de terrassement ont commencé le 4 janvier 2010 et le délai contractuel de l’opération est de 30 mois. Le gros œuvre est en cours depuis la fin du mois de septembre et se poursuivra jusqu’à l’été prochain lorsque la charpente sera posée. Les entreprises de second œuvre interviendront ensuite à partir du troisième trimestre 2011.

    Les Principales caractéristiques de la Halle des Sports

    Salle modulable pour spectacles et manifestations diverses
    Surface utile totale : 4 336 m2 dont 2 650 m2 pour la salle
    Matériaux : béton brut, baies vitrées en aluminium laqué, façade nord en polycarbonate, acier pour les poutres et les poteaux
    Traitement des abords : souci de traitement des accès avec une séparation des flux piétons et voitures, le parking est arboré et clairement défini avec les emplacements handicapés et deux roues pour les spectateurs et les joueurs. Un bassin de rétention est prévu
    Equipements sportifs : hand ball, basket ball, volley ball, mur d’escalade
    Espaces spectateurs : 700 places en gradins télescopiques, 800 places en gradins fixes, 80 places pour les officiels, 30 places pour la presse, 5 places pour les commentateurs. Configuration spectacle : 3000 personnes
    Stationnement : 14 500 m2 soit 500 places public, 5 places VL et deux places bus pour les joueurs, 15 places VL et 3 places bus pour la presse, 40 places VIP.

     


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  • Les autorails neufs AMG 800 sont à l'arrêt pour cause de freins défectueux

    Des nouveaux trains, qui, rappelons-le, ont coûté à la CTC 48 millions d'euros

    Les six AMG 800 sont interdits à la circulation depuis une semaine

    Exaspérés. Mais pas surpris. Les cheminots s'attendaient à ce qu'un jour où l'autre, les nouveaux autorails AMG 800 rencontrent des incidents techniques. Mais pas aussi prématurément. Depuis lundi dernier, l'un de ces autorails dernier cri est bloqué sur les quais de la gare d'Ajaccio. Cinq autres à Bastia.

    Les Chemins de Fer de la Corse doivent remettre en circulation les anciens trains datant de 1970

    Moins d'un an après leur mise en service, les nouveau autorails AMG 800 sont à l'arrêt. En cause : l'usure prématurée des roues, due à des problèmes de freinage, pour laquelle la société qui a commercialisé les AMG n'a pas encore trouvé d'explication. En attendant, les CFC ont donc remis en circulation les anciens trains datant de 1970. Pour l'instant, aucune date n'a été fournie pour le retour des AMG, que ce soit par les Chemins de Fer de la Corse, ou par la collectivité territoriale, propriétaire du parc roulant. La possibilité de renforcer le réseau ferroviaire par des bus, notamment pour la saison estivale, a d'ailleurs déjà été évoquée mardi au cours d'un comité d'entreprise exceptionnel. Les syndicats, et notamment le STC, demandent des comptes à la Collectivité Territoriale notamment sur le choix du constructeur des AMG et le déroulement de l'appel d'offres. Pour rappel, les nouveaux trains ont coûté 48 millions d'euros à la CTC.

     « La SNCF avait été écartée au profit d'un autre constructeur : la CFD, en faillite à l'époque. »

    Les syndicats et le chef de gare d'Ajaccio, Claude Botti, dénoncent « l'attitude de la Collectivité de territoriale de Corse à l'égard des personnels techniques des CFC », mais aussi ses choix lors de l'attribution du marché. « La SNCF avait été écartée au profit d'un autre constructeur : la CFD, en faillite à l'époque. » Et de rappeler l'investissement consenti alors, soit 380 millions d'euros, dont 48 pour les seuls autorails.

    « En plus, les AMG n'étaient pas configurés pour être attachés entre eux, ils ont été modifiés ! Le dernier en date a vu son moteur exploser au démarrage ! » Pour lundi, plusieurs solutions sont à l'étude, notamment celle consistant à assurer une liaison sur deux en train, l'autre en car, voire des liaisons mixtes.

     

     


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  • Nathalie Cau, la directrice du palais, emprunte avec un soin aussi stratégique que minutieux le tapis rouge déroulé. Et explique, un sourire de mille et une nuits au coin des lèvres...

    « Au départ, l'unique objectif consistait à proposer un créneau nouveau ayant des retombées économiques fortes que ce soit dans les secteurs de l'hôtellerie, de la restauration ou encore d'autres services. Or, dès la première année, des porteurs de projet locaux et régionaux se sont positionnés pour des manifestations culturelles, notamment les organisateurs du festival italien qui ont, en quelque sorte, ouvert le bal. Des spectacles, concerts lyriques et représentations de troupes de danse leur ont, par la suite, emboîté le pas... D'où ce projet de transformation du hall d'exposition de 1 000 m2, en un espace pluri-fonctionnel dédié aux activités artistiques et autres scènes. Ce qui nous donne, en outre, une salle supplémentaire de 700 places. L'ambition qui est la nôtre ? Diversifier, afin de créer un mini-zénith sur la base de modules transformables et de gradins praticables : soit en un espace auditorium de 680 places pour des congrès de plus grande taille, soit en un espace voué à un concept musique avec 1 500 places debout... «

    Mini-zénith ou pas (pour les plus incrédules), le projet est en tout cas bel et bien ficelé. Cette transformation aura un coût, on s'en doute, d'1,3 million d'euros. Un budget qui sera assuré par la CTC - via le Feder sur la base d'une ligne compétitivité et innovation - et par la CCIACS. D'autres partenaires sont en cours de consultation.

    Des loges avec accès direct à la scène

    Sur 1,3 million d'euros, 200 000 euros seront dévolus aux travaux de gros oeuvre afin de casser les bancs, déplacer le bar côté mer pour aménager un espace VIP. Quant à la partie administrative du rez-de-chaussée, elle sera reconvertie en loges avec accès direct à la scène. « Nous redistribuons pour optimiser », résume avec justesse Nathalie Cau. Un couloir paysager latéral sera également conçu dans le but de proposer un accès plus direct vers le hall et notamment permettre aux personnes handicapées de bénéficier d'une voie spécifique.

    Le chantier devrait débuter d'ici peu et les installations seront, a priori, opérationnelles dès la fin de l'année en cours.

    Au bout de la route, le palais des congrès aura finalement joué tout en finesse, l'un de ses meilleurs actes : déployer le potentiel induit par sa superficie pour démultiplier ses activités au service des acteurs économiques de la Corse. 

      

     


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